Puy de Sciences met en avant notre "armoire Pelshenke"

Objet de curiosité : Armoire de haute surveillance

Retrouvez le travail de Chloé Olivier, médiatrice scientifique en charge du musée virtuel de Puy de Sciences, qui a su mettre en avant notre armoire de surveillance dite de "Pelshenke" en collaboration Gérard Branlard, directeur de recherches à l'Unité de Génétique Diversité et Physiologie des Céréales (GDEC INRAe)

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l'article ci-dessous est issu de © Puy de Sciences-UCA

Armoire de haute surveillance

C’est quoi ?

Cette armoire, appelée « armoire Pelshenke », est un prototype conçu en 1974 à l’INRAE de Clermont-Ferrand et toujours conservé depuis. C’est une enceinte climatisée et vitrée, dans laquelle on place des échantillons à tester afin de les observer sans contact direct. Grâce à cette armoire, on peut effectuer plus d’une cinquantaine de mesures par jour.  

 

Ça sert à quoi ?

Comme son nom l’indique, elle sert à réaliser le test de Pelshenke. L’objectif est de valider la qualité d’une variété de blé pour son utilisation en boulangerie. Le procédé est simple : on réalise une boule de pâte avec de la mouture entière du blé, de la levure et de l’eau, qu’on plonge dans un verre d'eau à 32°C. On place ensuite le mélange dans l’armoire climatisée à 32°C également, et on note le temps nécessaire à la boule pour se désagréger. Plus ce temps est long, plus on peut en déduire que le réseau de protéines du blé (gluten) est de qualité suffisante pour faire du pain.

L’info curieuse :

C’est en voyant ses collègues passer leurs journées dans une pièce surchauffée pour pouvoir réaliser le test de Pelshenke que Gérard Branlard, alors jeune chercheur à l’INRAE de Clermont-Ferrand, a eu l’idée de construire cette armoire : plus précise, elle offre des conditions homogènes et constantes de température et d'humidité pour une grande quantités d'échantillons. Ce modèle unique a été utilisé pendant des années, avant d’être remplacé par de nouvelles méthodes, plus modernes.