Participation de l’équipe GECO au colloque Plant Chromosome Biology

Cet événement a réuni des chercheurs internationaux pour partager les dernières avancées en biologie des chromosomes végétaux, tant chez des espèces modèles que celles de grandes cultures. Vous pouvez consulter le programme de la conférence via ce lien : https://plantcyto2025.univie.ac.at/programme/

Présentation du projet ANR DeFi-Wheat

Lors de cette conférence, le projet ANR DeFi-Wheat a été présenté. Ce projet a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui limite la recombinaison méiotique entre deux variétés de blé lorsque l’un des parents porte des introgressions de gènes issus de blés sauvages.

La variété Renan illustre ce phénomène : elle possède sur les chromosomes 2 et 7 des introgressions provenant d’Aegilops ventricosa (génome NN, DvDv), conférant une résistance à la rouille et au piétin-verse. Identifier les mécanismes responsables de la suppression de la recombinaison dans ces régions est essentiel pour exploiter pleinement la diversité génétique du blé et intégrer ces caractères d’intérêt dans les programmes de sélection variétale.

Contribution de l’équipe GECO

Lors d’un poster pitch de 2 minutes, Floriane Chéron a présenté les objectifs du projet et les méthodes (ChIP-seq, oligo-FISH, Cut&Tag, ATAC-seq) appliquées à l’hybride Chinese Spring × Renan (CSRe), aux variétés Chinese Spring et Renan, ainsi qu’à Aegilops ventricosa. Son poster, intitulé “ Breaking the silence : Understanding recombination suppression in wheat wild gene introgressions “, démontrait, grâce à l’utilisation d’oligo-sondes fluorescentes, que l’alignement des chromosomes au stade pachytène est maintenu chez les hybrides CSRe porteurs d’introgressions d’Ae. ventricosa.

Luxi Yan a présenté un poster intitulé « Introgressions from wild species in the wheat genome affect the meiotic behaviour of inter-varietal hybrids ». Les introgressions à partir d’espèces sauvages dans le génome du blé affectent le comportement méiotique des hybrides inter‑variétaux, mettant en évidence des anomalies de fragmentation de l’ADN lors de la deuxième division méiotique, une augmentation significative de bivalents droits et une réduction du nombre de chiasmas chez l’hybride CSRe comparé aux parents.